C'est en milieu d'après-midi, après 16 heures de train, que nous arrivons à Datong.
Le voyage nous a permis de constater l'industrialisation massive du pays avec la présence de grandes usines et de hautes cheminées tout au long du trajet. Le brouillard de pollution reste permanent même en dehors des grandes villes.
Repas dans le train à la chinoise : c'est-à-dire soupe de nouilles lyophilisées. On trouve des distributeurs d'eau chaude dans toute la chine et aussi dans les trains !
Un taxi nous attend à la gare pour nous déposer à la "guest house" que nous avons dû trouver la veille en urgence car l'hôtel prévu nous avait fait faux bond.
On repart aussitôt pour visiter la ville avant la nuit en commençant par le mur des neufs dragons.
Il fut construit au 14 ème siècle sous la dynastie Ming et mesure 45 mètres de long. La paroi en céramique représente neuf dragons en relief, animaux légendaires sacrés en Chine.
Grande mosquée de Datong
Avec notre teint européen et nos quatre enfants on ne peut pas dire que nous sommes passés inaperçus en Chine. Une dizaine de fois par jour, surtout pour Fleur et Bleuenn il fallait s'arrêter pour être pris en selfie par les chinois. La loi de l'enfant unique qui a perduré jusqu'à très récemment dans le pays fait de notre famille nombreuse une bizarrerie photogénique.
Aucune idée de ce qu'il fume celui-là mais l'effet est assez radical !
Comme Xi'an, Datong est une ville entourée de remparts impressionnants même s'ils ne sont pas du tout anciens.
Le lendemain nous partons à la découverte de deux sites incontournables : Les grottes de Yungang et le monastère suspendu de Xuan Kong.
Pour accéder aux grottes on passe par un temple bouddhiste.
Et un petit selfie, un !
Les grottes de Yungang sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO. Les statues et les grottes datent du 5ème et 6ème siècle. On y a dénombré 252 grottes et niches abritant 51 000 statues. Elles représentent une formidable trace de l'art rupestre boudhique en Chine à cette époque.
Pause déjeuner
Petite sieste bien méritée sur la route du monastère suspendu qui se trouve à 70 km de là.
Le monastère a été construit en 491 et placé en hauteur pour se protéger de la montée des eaux de la rivière située à 50 mètres en contrebas.
La structure semble reposer sur de fins piliers de bois rouge dressés à la verticale. En réalité, il repose sur des poutres enfoncées à l’horizontale dans la roche. Les piliers ne sont qu’un choix esthétique renforçant la perception d’un site « posé » à flanc de montagne.
Souriez !
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