dimanche 31 août 2014

Bilan de notre première année d'expatriés

Un an après le début de nos pérégrinations, voici le moment de vous livrer un petit bilan de notre année écoulée. Au regard de nos différents articles, vous pouvez deviner qu’il est très largement positif. Nous avons connu une année pleine comme jamais, riche en rencontres, en découvertes et en voyages qui nous a confirmé le bien fondé de notre projet et donné l’envie de prolonger l’aventure.
Le Qatar est un pays accueillant, très agréable à vivre en famille où on n’a pas le temps de s’ennuyer. Evidemment, il faut accepter le côté très superficiel d’une ville comme Doha qui est sortie du désert comme par enchantement et qui se développe à une vitesse grand V. 


Evolution de la ville en 2005, 2010 et 2013


A des années lumières du calme de notre campagne bretonne, les constructions, les grues, les bulldozers sont partout et les 2x3 voies se développent en plein désert à la périphérie de la ville, attendant que les habitations sortent de terre ou plutôt du sable. 





Il faut également penser à mettre son côté écolo au fond de sa poche avec son mouchoir par-dessus : fini le compostage et le tri-sélectif. Les comportements locaux ressemblent plus à ceux des français dans les années 70 : les voitures consomment 18 litres aux 100 km et ils laissent facilement leurs déchets par terre après eux !
Nous avons la chance à travers l’école où nous travaillons d’avoir quelques contacts avec les qatariens qui ne représentent que 10 à 15 % de la population, les autres étant les expatriés qui participent au développement et à la construction du pays. Ce sont des gens très accueillants, fiers de leurs racines et attachés viscéralement à leur désert. Ils ont une image très positive de notre culture et de notre pays. C’est ce qui les amène à faire le choix de l’école française pour leurs enfants.
Nos enfants sont également ravis de leur année. Ils se sont bien adaptés et se sont fait de nouveaux amis venus de tous les horizons. C’est une particularité du lycée Voltaire. Près d’une quarantaine de nationalités s’y côtoient avec la langue française comme lien commun. Les enfants travaillent 5 jours sur 7, soit environ 30 heures par semaine car au programme français s’ajoutent 1 h 30 d’anglais (3 h au total) et 3 heures d’arabe. Le rythme est donc très soutenu mais pour ce qui est de l’apprentissage des langues, on est servi !

Il y aurait encore beaucoup à dire sur le Qatar, loin des clichés racoleurs qu’essaient de nous vendre les médias français. C’est un pays très riche avec les défauts évidents qui vont avec mais à y regarder de plus près il n’y en a pas plus que dans notre beau pays où le pessimisme est devenu un sport national. Ici le sport national c’est le shopping, pas plus défendable mais plus joyeux !!