dimanche 17 avril 2016

Tour de Sicile 1/4 : de Cefalù à Syracuse en passant par l'Etna

Voilà plusieurs mois que nous avons planifié nos vacances d'Avril en Sicile. L'île n'est située qu'à une dizaine d'heure par bateau, c'était donc une occasion à ne pas rater ...
On partage notre périple qui fera l'objet de quatre articles sur le blog.



Samedi soir, embarquement au port de Tunis.








La mer est calme, ce n'est pas le cas de tout le monde !



Au matin, découverte des premières côtes siciliennes.





Arrivée au port de Palerme




Cefalù

Après deux heures de route, nous faisons escale à Cefalù. Cette jolie ville située au pied d'une falaise est appelée la ville normande car elle a été conquise par les normands au XIème siècle. Sa cathédrale date de cette époque et aurait été décidée par Roger II débarqué miraculeusement sur la côte après avoir échappé au danger durant une tempête. Elle est située à l'ombre du Rocher, une grande masse rocheuse en forme de tête, d'où l'ancien nom "Céphaloédium" qui à donné le nom actuel de la cité.










Les anciens lavoirs qui datent du Moyen Age.



La place où se trouve la cathédrale normande de Cefalù.






Taormina

Le deuxième jour de notre périple nous conduit à Taormina qui fait un peu penser à Monaco ou Monte-Carlo en plus sauvage et moins bâti.
La ville est placée sur une falaise à 200 mètres de hauteur et surplombe l'île d'Isola Bella que l'on peut rejoindre depuis la plage par un étroit chemin.
Elle a été fondée en 403 av. JC par des exilés grecs de l’île de Naxos (l’ancienne colonie de Tauromerion) puis rasée par Syracuse. Elle fût ensuite reconstruite par les romains.
Pendant le Moyen Age, elle fut la capitale, quelques années, de la Sicile Byzantine, puis fût conquise par les normands en 1078. Au XVIII siècle, Taormine est devenue un lieu de pèlerinage pour poètes et romanciers puis un lieu de tourisme avec l’arrivée du chemin de fer en 1866 depuis Messine. 
  








Petit bain indispensable près de l'île d'Isola Bella.














L'Etna toujours présent au dernier plan.





Le Théâtre de Taormina a été construit vers le III siècle av. J.-C. par le tyran Géron II, puis transformé par les Romains au III siècle. Il est appelé Théâtre Grec mais la présence des briques montre que la plupart du bâtiment provient de l’époque romaine. La disposition et les fondations sont, en revanche grecques. Il mesure 109 mètres de diamètre (plus petit que celui de Syracuse) et peut accueillir presque cinq mille cinq-cents personnes. 



Vue sur Taormina en arrière plan.





Les gorges d'Alcantara

L'Alcantara est une rivière qui coule sur une ancienne coulée de lave près de l'Etna. Elle tient son nom du mot "Al Qantar" qui signifie "pont" en arabe. 
On y trouve une formation basaltique tout à fait étonnante près d'une cascade : idéal pour un petit pique-nique ...




















L'Etna

Culminant à plus de 3300 m, impossible de passer en Sicile sans un petit détour par l'Etna. En famille le sommet n'est pas vraiment accessible car il faut réserver un guide et prévoir une marche un peu longue et escarpée. On peut cependant s'en approcher suffisamment pour observer les nombreuses coulées de lave sur la face nord ou les volcan sur la face sud.






Les dernières coulées de lave sont très récentes.























Catane

Catane est la deuxième ville de la Sicile après Palerme. Elle compte 400.000 habitants et avec la banlieue peut atteindre 800.000 personnes.
Située aux pentes du volcan Etna, Catane, au cours de son histoire, a été en mesure de s’adapter aux différentes catastrophes naturelles qui ont façonné l’architecture de la ville. Elle a été détruite sept fois par les éruptions du volcan et par des tremblements de terre. L’éruption de 1169 et de 1693 a détruit la ville. Catane fut reconstruite d’après le style architectural de l’époque, le baroque.
La ville remonte à 730 avant J-C, lorsque des colons grecs y arrivèrent pour la première fois et y fondèrent Katania. Cette date marqua le début d’une longue chaîne d’invasions et de conquêtes.
Catane a été ville grecque, romaine , byzantine, arabe, normande, bourbonienne, souabe, angevine, aragonaise, espagnole et naturellement italienne : son histoire est donc une fusion de toutes les civilisations qui ont laissé des traces en Sicile.
En début de l’époque paléochrétienne naît le culte de Sainte Agathe. D'après la légende, martyrisée par les Romains, son décès fut accompagné d'un tremblement de terre qui ébranla toute la ville. Un an après sa mort, l'Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane. Selon la légende, les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville. Depuis, on invoque son nom pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou des incendies.

















Fontaine de l'éléphant de Vaccarini.



Place Duomo et cathédrale de Catane.




Le théâtre romain.









Syracuse

J'aimerais tant voir Syracuse ... chantait Henri Salvador. Il y a des noms comme cela qui sentent bon la légende, le mythe, le rêve et la poésie. 
Finalement la ville en elle même ne présente pas un grand intérêt. Il faut plutôt aller se promener sur l'île d'ortigia qui est en fait une presqu’île. On y trouve un dédale de petites ruelles et de petites places anciennes.

Avant le départ pour la balade.





L'île d'Ortega









Place du Dôme





Le théâtre grec





Les latomies ou carrières creuses ou les esclaves extrayaient les blocs de calcaire servant à construire les bâtiments et les murailles.





L'amphithéâtre romain









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