Un peu d'Histoire : La fête nationale a lieu le 18 décembre et marque le jour où, en 1878, le cheikh Jassim Bin Mohammad Bin Thani a succédé à son père. Cheikh Jassim est considéré comme le fondateur du Qatar pour avoir réussi à unifier les tribus locales et de gagner, au fur et à mesure, un peu plus d’autonomie sur les Ottomans, les Britanniques et les autres tribus de la péninsule arabique qui avaient tous leur main mise au Qatar. Il ne s’agit pas de la date de l’indépendance en bonne et due en forme mais plus d’une date figurative concrétisant l'établissement d'un peuple qatarien. Il faut attendre le 3 septembre 1971 pour que le Qatar gagne enfin son indépendance par rapport à l'Empire britannique. Ce jour-là était célébré comme une fête nationale jusqu'en 2007? Depuis, le Diwan (palais) de l’Emir lui a préféré le 18 décembre.
Ce matin-là, une fois n'est pas coutume, lever à 6 heures pour assister à notre premier défilé militaire ! Au programme :
Hélicoptères
Parachutistes
Un peu d'Histoire avec le défilés des troupes à cheval et à dos de chameau.
Vedettes et blindés
Et bien sûr les troupes au pas, cadencées par un chant traditionnel de marche.
14 000 sièges ont été installés sur la corniche de Doha pour que le public puisse assister au défilé.
Les fameuses Porsche de la police.
Le Pipe-Band local hérité de la présence britannique. Dommage, ils ne donnent pas de cours. On va devoir se débrouiller tout seul pour apprendre à Guillaume.
Les Dhows, bateaux traditionnels utilisés autrefois pour la pêche des perles.
L'aviation.
Sheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, le père de l'émir actuel qui a laissé sa place depuis le mois de Juin.
Et voici l'après fête. Un peu de travail reste à faire pour développer la conscience écologique des habitants ...
Le soir nous reprenons la route vers la corniche pour assister au feu d'artifice. Les Qataris sont là en masse pour défiler avec leurs véhicules customisés aux couleurs du Qatar et à la gloire de ses dirigeants !
Le téléphone portable en toute circonstance !
Le Diwan, palais de l'émir.
Vue sur le City Center.
Et c'est parti pour un déluge de feu du tonnerre !